René Guénon et le régime écossais rectifié
René Guénon et le régime écossais rectifié
Titre : René Guénon et le régime écossais rectifié
Auteur : J-M.Vivenza
Nb. pages: 232 pages
N° ISBN : 978-2-36353-052-3
Prix public : 24,90€
Poids : 350 g.
N°ISBN/ePub : N.A
Date édition : février 2019
Sommaire
Avant-propos à la 2ème édition
(2019)
I. Contexte de l’écriture de ce livre
II. Précisions au sujet des polémiques
suscitées par l’analyse des erreurs formulées
par René Guénon à l’égard du Régime Écossais Rectifié
III. Résumé des objections formulées
à l’encontre des analyses portant sur les erreurs de René Guénon
IV. Pourquoi le Régime Écossais Rectifié
est-il réellement une « métamorphose » des Élus Coëns ?
a) Le Régime Écossais Rectifié et sa nature « non-apocryphe »
b) Le Régime Écossais Rectifié est le témoin du « Haut et Saint Ordre »
V. Preuve de l’évidente ignorance de René Guénon
au sujet de l’architecture organisationnelle du Régime Écossais Rectifié
a) Les trois autres erreurs grossières de René Guénon concernant les Classes du Régime Écossais Rectifié
b) Mise en lumière des quatre affirmations fautives soutenues par René Guénon
VI. René Guénon s’est fait aveugle volontaire sur la réalité
de « la transmission de l’influence spirituelle » et la valeur des connaissances des Élus Coëns
VII. Division originelle entre la tradition de « Caïn » et celle « d’Abel »
VIII. Le juste rejet par Willermoz de « Tubalcaïn »
au profit de « Phaleg », dans la continuité de l’enseignement de Martinès
IX. René Guénon et la prétendue « voie incomplète », « passive » et « mystique »
de Louis-Claude de Saint-Martin
a) Origine de l’antimysticisme de René Guénon
b) Louis-Claude de Saint-Martin,
victime de l’ignorance de René Guénon des lumières de la tradition spirituelle occidentale
c) L’aveuglement de René Guénon dans sa surenchère antimystique
René Guénon et le Régime Écossais Rectifié
Édition 2019 revue et augmentée
Introduction
a) Incompréhensible prévention et hostilité de René Guénon, à l’égard Martinès de Pasqually, Jean-Baptiste Willermoz et Louis-Claude de Saint-Martin
b) Place, rôle et fonction essentielle de « l’ésotérisme chrétien »
c) L’ésotérisme est la discipline de la connaissance sacrée en tant que « révélation de la Révélation »
I - La manifeste erreur de Guénon au sujet
du Régime Écossais Rectifié
a) Un étonnant parcours spirituel
b) Une erreur porteuse d’une durable incompréhension
II -Une tragique méconnaissance de la structure intérieure
du Régime Écossais Rectifié
III - La reproduction, par ses disciples, de l'initiale erreur de Guénon
IV - Le nécessaire rappel des faits
V - Une stupéfiante ignorance de la nature des travaux des Élus Coëns
a) Les affirmations gratuites et infondées de Guénon
b) Nature et objet du sacerdoce primitif
c) La perspective universelle de la « Réintégration »
VI - De la prétendue « non-orthodoxie » des conceptions martinésiennes
et willermoziennes
a) La conception négative de la matière et les bases doctrinales martinésiennes
b) L’anthropologie déficiente et lacunaire de René Guénon
c) La « nécessité » dans la conception cosmogonique de Martinès de Pasqually
d) Origène comme source doctrinale de Martinès
e) Le Régime Écossais Rectifié et les initiations de métier
f) L’authentique « hermétisme » spirituel
g) Les deux natures et la vie selon « l’Esprit »
h) Caractère double de la « Tradition », et les lignées antagonistes de « Caïn » et « Abel »
i) La « Tradition » spirituelle et sacerdotale véritable
VII - L’incroyable confusion de Guénon vis-à-vis
de la théosophie « saint-martiniste »
a) Aveuglement de René Guénon à l’égard des sources théosophiques de Louis-Claude de Saint-Martin
b) Louis-Claude de Saint-Martin et Jacob Boehme
c) Ignorance de la part de Guénon des éléments spécifiques de la voie « ascétique et mystique »
Conclusion
Annexes
I : « Un projet de Joseph de Maistre pour l’union des peuples »
René Guénon, «Vers l'Unité », mars 1927.
II : « Un nouveau livre sur l’Ordre des Élus Coëns »
René Guénon, « Le Voile d’Isis », décembre 1929.
Article repris dans le recueil posthume :
« Études sur la Franc-maçonnerie et le compagnonnage », tome I.
III : « L’énigme de Martinès de Pasqually »
René Guénon, Études Traditionnelles, mai à juillet 1936.
Article repris dans le recueil posthume,
« Études sur la Franc-maçonnerie et le compagnonnage », tome I.
IV : Alice Joly – Un Mystique lyonnais et les secrets de la Franc-Maçonnerie (1730-1824)
(Protat Frères, Mâcon).
René Guénon, Études Traditionnelles, juin 1939.
V : « Dr Gérard van Rijnberk. -Un Thaumaturge au XVIIIe siècle :
Martines de Pasqually, sa vie, son oeuvre, son Ordre. »
Tome second, P. Derain et L. Raclet, Lyon.
René Guénon, Études Traditionnelles, juin 1939.
VI : « G. van Rijnberk. – Épisodes de la vie ésotérique (1780-1824). »
P. Derain, Lyon.
René Guénon, Études Traditionnelles, avril-mai 1950.
Bibliographique
extrait de l'ouvrage
La présente étude, ici proposée en une nouvelle édition, revue et augmentée, fut à l’origine conçue comme une simple réponse à une situation relativement paradoxale qui s’était durablement installée au sein des structures pratiquant le Rite Écossais Rectifié en France, et dont il nous apparaissait évident qu’elle n’était plus acceptable, ni d’ailleurs fondée en validité.
En effet, en cette période antérieure qui date désormais de plusieurs décennies et nous ramène au troisième tiers du siècle dernier, les thèses et analyses de René Guénon (1886-1951), régnaient de façon incontestée et incontestable dans certains milieux traditionnels - en particulier les domaines maçonniques rectifiés placés sous l’influence des ouvrages et de la charge de Grand Prieur exercée par Jean Granger dit « Tourniac » (1919-1995), où de nombreux admirateurs de l’auteur du « Symbolisme de la croix » y étaient alors légions -, milieux où le corpus théorique guénonien était parvenu en beaucoup « d’Orients » à s’imposer en tant que boussole unique, invariante et infaillible de la vie initiatique.
La situation avait atteint de telles invraisemblables proportions, que dans les ateliers pratiquant le système établi par Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) lors du Convent des Gaules réuni à Lyon en 1778, les travaux ne portaient, de façon quasi exclusive, que sur les thématiques relatives aux grands sujets tirés des ouvrages de Guénon (symbolisme universel, unité transcendante des traditions, etc.), avec une forte propension à l’admiration pour les courants spirituels orientaux vers lesquels il nous était suggéré de nous tourner derechef au motif de bénéficier, et s’instruire, de « méthodes » invocatoires ou méditatives que nous aurions « perdues » en Occident, ce à quoi se rajoutait, ceci de manière beaucoup plus problématique, en une situation qui finissait par atteindre un état de réelle schizophrénie, une forte tendance à critiquer directement le Rite Rectifié, dénonçant avec la force que donne la certitude d’une dogmatique intangible, les prétendues « erreurs », « égarements », « illusions », et autres qualificatifs dépréciatifs, de ceux qui, au XVIIIe siècle, avaient pourtant porté sur les fonds baptismaux les éléments qui formaient la base de l’édifice doctrinal et théosophique du système willermozien.
Anecdote frappante s’il en est, bien qu’étant encore assez jeune en ces questions mais néanmoins ayant réagi en exprimant notre vive surprise face à cette initiative, certains membres du Régime, et non des moindres en autorité, faisaient circuler à cette époque dans les ateliers et les parvis, une « pétition » (sic), afin de revenir sur la décision prise par Jean-Baptiste Willermoz en 1785 visant à écarter « Tublacaïn » des rituels de l’Ordre, au profit de « Phaleg », encourageant ainsi chacun, et peu importait son « âge » initiatique, à apposer sa signature au bas d’un document que l’on souhaitait remettre officiellement aux membres du Conseil Général de l’Ordre, afin que la proposition fût examinée lors d’un prochain Convent .