Maître SORBON
Au quatorzième siècle, l’Ordre du Temple est détruit par le roi de France Philippe le Bel. Son dernier grand maître, Jacques de Molay, périt sur le bûcher. On dit que le roi convoitait les richesses accumulées par les chevaliers et voulait mettre un terme à leur ambition de diriger le monde.
Au dix-septième siècle, dans un contexte de guerre civile, les plus fidèles seigneurs qui entourent le roi Charles Ier d’Angleterre créent l’Ordre de la franc-maçonnerie. Ils forment un réseau de soutien. Cela n’empêche pas Charles d’être décapité, tandis que l’Ordre lui survit par ses fils et petits-fils, au risque d’être contrefait par leurs ennemis qui s’emparent définitivement du pouvoir dans les îles Britanniques en 1688.
De nos jours, nombreux sont les livres qui présentent les francs-maçons comme les héritiers des templiers. Ils en auraient repris les rites, les serments, l’orgueil dominateur. Luc Dumas, professeur des universités, qui signe certains de ses articles dans les Chroniques d’histoire maçonnique sous le pseudonyme de Maître Sorbon, sourit ironiquement quand on lui en parle.