Franc-maçonnerie française. Les précurseurs jacobites en Bretagne (1689-1750)
Un principe a longtemps dominé l’histoire de la franc-maçonnerie française, consistant à croire que les premières loges sont d’abord apparues dans la capitale parisienne puis, avec un temps de retard, dans les provinces.
Ce principe est très discutable. On peut démontrer que de nombreuses loges provinciales sont créées par l’action conjuguée de précurseurs n’ayant aucune relation fonctionnelle avec Paris.
L’exemple breton est significatif de ce point de vue. Très tôt, quasiment au début siècle, des Frères commencent à se manifester tant à Brest, qu’à Lorient et à Nantes. On peut même étendre ce constat à Bordeaux, avec qui les Bretons entretiennent des relations fréquentes.
Dans cet ouvrage, André Kervella souligne avec force l’influence qu’exercent surtout les jacobites massivement exilés de Grande Bretagne après 1689, ainsi que les Bretons avec qui ils sympathisent. Les réseaux commerciaux, militaires et familiaux sont propices pour faire naître par surcroît un réseau d’affinités culturelles inspirées par la franc-maçonnerie.
André Kervella fournit des noms et des dates. Étayé par un recours constant aux archives souvent ignorées ou délaissées, le tableau qu’il propose ne peut que surprendre positivement les lecteurs soucieux d’élucider la question controversée des origines d’une institution plus que trois fois séculaire.
Ce principe est très discutable. On peut démontrer que de nombreuses loges provinciales sont créées par l’action conjuguée de précurseurs n’ayant aucune relation fonctionnelle avec Paris.
L’exemple breton est significatif de ce point de vue. Très tôt, quasiment au début siècle, des Frères commencent à se manifester tant à Brest, qu’à Lorient et à Nantes. On peut même étendre ce constat à Bordeaux, avec qui les Bretons entretiennent des relations fréquentes.
Dans cet ouvrage, André Kervella souligne avec force l’influence qu’exercent surtout les jacobites massivement exilés de Grande Bretagne après 1689, ainsi que les Bretons avec qui ils sympathisent. Les réseaux commerciaux, militaires et familiaux sont propices pour faire naître par surcroît un réseau d’affinités culturelles inspirées par la franc-maçonnerie.
André Kervella fournit des noms et des dates. Étayé par un recours constant aux archives souvent ignorées ou délaissées, le tableau qu’il propose ne peut que surprendre positivement les lecteurs soucieux d’élucider la question controversée des origines d’une institution plus que trois fois séculaire.