« LOKASURYA, LE GRAND CHAMAN, CHASSEUR DE CHEVAUX ET TAILLEUR DE SILEX.
"…Un bracelet de cuir tressé, garni de craches de rennes orne son poignet droit. Une culotte de peau jusqu'à mi- mollets couvre ses jambes. Une tunique assez large décorée d'une tête de cheval brun qui semble auréolée de lumière jaune sur la poitrine complète son habillement. Afin de récupérer l'énergie de « l'arbre d'immortalité », il s'est placé entre ses deux compagnons le dos appuyé bien droit, contre le tronc grisâtre du saule en forme de hutte. Il guette le sentier qui longe le fond de la « Vallée creuse » bordée par des aulnes. Il est le plus ancien chaman de la tribu des Lenengos. Il en est le chef. « Celui qui regarde le ciel » du temps passé et à venir… ».
C'est avec rigueur, lorsqu'il s'agit de la réalité des sites ornés et des cieux de l'époque de Lascaux, que Chantal Jègues-Wolkiewiez, en compagnie de quelques chamans "sachants du temps", nous entraîne et nous guide dans le plus fabuleux des voyages initiatiques, celui de l'astronomie archaïque, celui de nos origines. (Voir "Livre des chemins" sur son site archeociel.com). L'auteur s'appuie sur ses découvertes en paléo-astronomie aujourd'hui reconnues par la Communauté scientifique, et largement diffusées. (films "Lascaux le ciel des premiers hommes" diffusé par Arte et "Lascaux chef-d'oeuvre des premiers astronomes" diffusé par France 2). Dans ce premier volume, elle nous propose sous forme de fiction, sa vision de quelques oeuvres du Paléolithique dont Lascaux serait le centre initiatique.
Chantal Jègues-Wolkiewiez nous précise le contexte de son oeuvre « ...Envisageons maintenant aussi bien les différences possibles que les points communs entre un scientifique moderne et un chaman paléolithique. On peut même envisager un religieux scientifique moderne. Le scientifique d'aujourd'hui grâce à l'écriture, possède une solide connaissance de base acquise par l'étude des découvertes que ses prédécesseurs lui ont communiquées. Il suit une méthode de travail établie par leur expérience. Bien sûr, il se doit (tout comme le chaman paléolithique) d'être curieux, intelligent, observateur, imaginatif, savoir décrire, induire, faire des hypothèses, analyser, expliquer, interpréter, déduire....etc,. Pleinement conscient de ce qui l'entoure et du monde dans lequel il vit, il en connaît la plupart des causes. Il a de surcroît la capacité de dépasser les limites de ses connaissances ; il sait se placer au-dessus des faits observables dans le domaine des abstractions. Il essaye aussi de concevoir le jeu des causes, d'avoir des idées créatrices. Quelle différence y a-t-il avec un Paléolithique puisque le potentiel intellectuel est le même ? ».